12 avril 2012

Coup de blues chez les chefs op

Le passage de l'argentique au numérique a dépossédé les chefs op d'une bonne partie des prérogatives sur les images qu'ils créent pendant le tournage.

Une dizaine d'entre eux ont confié leurs angoisses professionnelles à Madelyn Most lors du dernier Camerimage. Les mots "danger", "compromission", "peur" sont plus nombreux que "contrôle" ou "progrès".

Stephen Goldblatt:
"Whether we love film for the romance, the texture, the emotion, IT’S OVER."
"It doesn’t have to be a bleak future, we can also influence it, but you must speak up or expire."

Le mot de la fin (Oliver Stapleton) est plus fataliste:
"The power will go out of the eye of the cinematographer and into the hands of ten other people who think they have something to say about the way the picture looks. 
It is The End of an era, but it’s not a reason to jump off a cliff."

Le site de l'AFC a traduit certains de leur propos: http://goo.gl/MCj26

Le PDF complet, en anglais: http://goo.gl/qLnO4

1 commentaire:

  1. Samuel Guillemot15.4.12

    merci pour ces liens, il est vrai que même à mon petit niveau il est déjà un peu frustrant de faire des images un peu plates et neutres pour qu'elles soient ensuite étalonnées en post prod. souvent on a la surprise après le montage, voire à la diffusion. A plusieurs reprises je me suis dit que j'aurais pu donner les orientation d'images dès le tournage...
    En télé, le domaine dans lequel je travaille le plus, il y a qd même un certain nombre de prod qui ont cédé à la mode du grand capteur, mais qui n'ont pas forcément le temps ni le budget pour un vrai étalonnage, c'est plutot du rattrapage de dominantes ou de niveau. il faut donc donner une intention et un parti pris dès le tournage ce qui a tout de même plus d'intéret pour le dp.

    RépondreSupprimer