20 septembre 2008

Une leçon de simplicité



Je termine à l'instant le tournage d'un spot de fin d'année pour Nespresso. Sans dévoiler quoique ce soit, disons qu'il y avait, entre autres, un empilement de verres vides à éclairer. Très intéressant, mais difficile: chaque verre interagissait avec ceux qui l'entouraient. Les réfractions/diffractions créaient des effets peu gracieux et pas lisibles. En plus, tout cela tournait sur un axe. 
L'une des leçons que j'en ai tirées, c'est de limiter le nombre de sources. C'est quelque chose qui m'avait déjà frappé lorsque j'éclairais des montres sophistiquées: plus la structure et/ou l'apparence de l'objet est complexe, moins il faut de sources de lumière. Ca souligne ses grandes lignes sans trahir les détails.
Pour les montres, j'en étais arrivé à une seule source (un kino très diffusé en plongée, et un ou deux petits réflecteurs). Le défi réside évidemment dans son placement optimal - avec une seule source, aucun droit à l'erreur.

2 commentaires:

  1. comme le disait mon prof lorsque j'éclairais une scène :" mais pourquoi vous vous obstinez a sortir tout le camion d'éclairage,un projo bien placé vaut mieux que 3 ou 4 mal mis"

    et depuis ce jour, je me pose toujours cette question....

    voila voila

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  2. Oui, je pratique beaucoup cette méthode. Mais elle demande une période de réflexion, souvent incompatible avec le rythme soutenu d'un tournage.

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